Écrits d’adolescence 5
Comme le printemps succède à l’été,
L’amour suivit l’amitié.
Le soleil,
Tendre et magnificent à ses heures,
Enflamma ces deux êtres de bonheur.
Timides aux premières lueurs,
Passionnés aux rayons de midi,
Ils devinrent torrides et sauvages à la nuit.
Le soleil,
Fauve et harcelant à ses heures,
Enflamma ces deux êtres de malheur.
Emprisonnant Alban dans la maladie,
L’emportant dans le ventre de l’horreur,
Et suicidant la belle Ophélie.